Jacques,
Mes quatre enfants vont à l'unique école francophone à Victoria -- comme vous savez surement c'est une belle petite ville très "English".
Eux aussi bénéficient d'ordinateurs de pointe. Ma plus petite bénéficie aussi de la maternelle à plein temps, luxe que ses petits amis anglophones n'ont pas. L'école vient d'être totalement rénovée avec une belle bibliothèque et un grand terrain de soccer. L'argent du fédéral destiné à l'éducation des petits francophones en situation minoritaire y est pour beaucoup.
Je suis très heureux d'entendre que les petits anglophones semblent être aussi bien traités en Estrie. L'éducation est essentielle pour l'épanouissement de populations minoritaires ou majoritaires. Je suis heureux de voir que le fédéral investi dans un tel épanouissement partout au pays pour les enfants qui sont membres de minorités linguistiques.
Je comprends beaucoup moins bien pourquoi ces investissements désolent les francophones en Estrie ou les anglophones dans l'ouest du Canada. Je ne vois aucune injustice là. Les populations majoritaires élisent les gouvernements provinciaux qui sont responsables pour les budgets dans le domaine de l'éducation. Le fédéral ne devrait certainement pas couper les investissements dans l'éducation des populations minoritaires par ce que la population majoritaire est (a) jalouse ou (b) vote pour des gouvernements qui n'accordent pas une priorité a l'éducation!
Je vois l'éducation comme un bon exemple des avantages du système de gouvernement fédéral: lorsqu'un palier de gouvernement fait défaut, on peut se tourner vers l'autre pour de l'aide! C'est certainement le cas pour les francophones en Colombie Britannique.
Un autre élément par contre pourrait avoir à faire avec l'efficacité de chacune des commission scolaire. J'ai de la difficulté à croire qu'une école francophone manque de fonds pour des "dictionnaires"! Selon votre exemple, je doute que le problème vient d'Ottawa.
En passant, j'apprécie beaucoup cet échange d'idées. Les subtilités de ton sont parfois difficile à capter sur le Net et je vous assure que je vous écris avec respect et sincérité!
David
Mes quatre enfants vont à l'unique école francophone à Victoria -- comme vous savez surement c'est une belle petite ville très "English".
Eux aussi bénéficient d'ordinateurs de pointe. Ma plus petite bénéficie aussi de la maternelle à plein temps, luxe que ses petits amis anglophones n'ont pas. L'école vient d'être totalement rénovée avec une belle bibliothèque et un grand terrain de soccer. L'argent du fédéral destiné à l'éducation des petits francophones en situation minoritaire y est pour beaucoup.
Je suis très heureux d'entendre que les petits anglophones semblent être aussi bien traités en Estrie. L'éducation est essentielle pour l'épanouissement de populations minoritaires ou majoritaires. Je suis heureux de voir que le fédéral investi dans un tel épanouissement partout au pays pour les enfants qui sont membres de minorités linguistiques.
Je comprends beaucoup moins bien pourquoi ces investissements désolent les francophones en Estrie ou les anglophones dans l'ouest du Canada. Je ne vois aucune injustice là. Les populations majoritaires élisent les gouvernements provinciaux qui sont responsables pour les budgets dans le domaine de l'éducation. Le fédéral ne devrait certainement pas couper les investissements dans l'éducation des populations minoritaires par ce que la population majoritaire est (a) jalouse ou (b) vote pour des gouvernements qui n'accordent pas une priorité a l'éducation!
Je vois l'éducation comme un bon exemple des avantages du système de gouvernement fédéral: lorsqu'un palier de gouvernement fait défaut, on peut se tourner vers l'autre pour de l'aide! C'est certainement le cas pour les francophones en Colombie Britannique.
Un autre élément par contre pourrait avoir à faire avec l'efficacité de chacune des commission scolaire. J'ai de la difficulté à croire qu'une école francophone manque de fonds pour des "dictionnaires"! Selon votre exemple, je doute que le problème vient d'Ottawa.
En passant, j'apprécie beaucoup cet échange d'idées. Les subtilités de ton sont parfois difficile à capter sur le Net et je vous assure que je vous écris avec respect et sincérité!
David